En cette fin d’année on sent bien que le pays est à cran. Les lycéens sont dans la rue, les plans sociaux se multiplient, la majorité même se cabre contre certains projets du Président de
la République
(travail du dimanche, loi sur l’audiovisuel).
Une étincelle suffirait presque à embraser le pays.
Pourquoi une telle dégradation seulement 18 mois après l’espoir suscité par l’élection présidentielle ?
Deux raisons : l’une de forme, l’autre de fond.
Sur la forme, les Français ne confondent plus l’agitation et l’action. Trop de fausses réformes à usage seulement médiatique ne font pas une politique cohérente car elles ne vont pas à la source des problèmes.
Sur le fond, les actions réellement entreprises apparaissent pour beaucoup davantage dictées par la loi des gros intérêts proches du pouvoir que par le souci de l’intérêt général. La réponse à la crise économique est ainsi totalement déséquilibrée. Les banques ont été aidées sans contrepartie. Le plan de relance est un trompe-l’œil.
Quel gâchis !
Mais il ne sert à rien de pointer du doigt ce malaise si l’on n’est pas capable de proposer une autre politique capable de réconcilier les Français avec les nécessaires réformes de notre pays. C’est pourquoi Debout
la République
, notre nouveau rassemblement, continuera inlassablement domaine par domaine, à proposer des solutions capables enfin de traiter à la racine les difficultés de
la France.
Car, n’en doutons pas, notre pays peut s’appuyer sur de nombreux atouts. Les Français sont prêts à l’effort. Ils veulent simplement un peu plus de justice, un peu plus de constance, un peu plus d’humilité de la part de nos gouvernants.
Puisse la trêve des confiseurs apaiser la situation et enfin permettre à
la France
de relever les défis essentiels : la compétitivité, l’emploi et le pouvoir d’achat.
Nicolas Dupont - Aignan